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Les pièces en cire terminées doivent être assemblées en "arbres de coulée" pour le processus de coulée. C'est une condition préalable au déroulement ultérieur du processus de coulée par lots. Chaque pièce n'est donc pas coulée individuellement, mais c'est toujours un arbre de coulée complet qui porte souvent plus de cent pièces individuelles. Pour pouvoir couler une charge, il faut donc toujours cirer des pièces du même alliage sur un tel arbre de coulée, qu'elles appartiennent à différentes commandes ou à différents clients. L'épaisseur du matériau et l'appartenance à un arbre ou la position sur un arbre qui en résulte sont bien plus décisives à cet égard.

L'une des raisons de la subdivision et de la classification des modèles en cire est que les pièces massives, par exemple, doivent être coulées à une autre température que les pièces fines. Une combinaison arbitraire est donc exclue. Il faut au contraire respecter certaines règles empiriques. De même que les canaux de coulée qui mènent du tronc de l'arbre aux cires doivent avoir des dimensions adaptées à la pièce.

Un arbre de cire se compose généralement d'une tige de cire d'environ 20 cm de long et de l'épaisseur d'un petit doigt. Si l'on chauffe maintenant à l'aide d'une aiguille chaude le canal de cire sur lequel sont fixées les pièces en cire et, en même temps, un point du tronc de l'arbre, les cires peuvent être collées. Les deux points de cire chauds et donc brièvement liquides forment une liaison lorsqu'ils refroidissent en quelques secondes. Comme les pièces sont placées tout autour du tronc, on obtient une structure semblable à un petit sapin composé d'une multitude de cires. Les pièces de cire ne doivent pas être blessées par l'aiguille chaude, la liaison sur l'arbre doit être suffisamment solide pour éviter qu'elles ne se cassent et les pièces ne doivent pas être endommagées par de minuscules gouttelettes de cire dues à une charge électrostatique.